Notre empreinte carbone opérationnelle est relativement faible et nous continuons à investir dans nos capacités de production d’énergie solaire. Toutefois, en raison de la couverture nuageuse dans le Bassin du Congo, nous devons utiliser d’autres sources d’énergie. Des éclairages à faible consommation d’énergie, des appareils fonctionnant à l’énergie solaire et des initiatives continues de sensibilisation du personnel et des visiteurs nous aident à réduire notre consommation d’énergie.
D’un point de vue positif, nous contribuons à préserver xx hectares de forêt tropicale, de savane et de zones humides qui agissent comme des puits de carbone au niveau mondial. Les scientifiques estiment que chaque hectare de forêt tropicale humide du Congo séquestre xx tonnes de CO2e – ce qui fait de nous les gardiens de xx millions de tonnes de CO2e !
SPAC finance la station de recherche de Ngaga, attenante au Lodge Ngaga, où le Dr Magdalena Bermejo et son équipe étudient, depuis 2012, les gorilles des plaines de l’Ouest, gravement menacés d’extinction. Les recherches du Dr Bermejo portent notamment sur le comportement et la socialisation des gorilles. Le Dr Bermejo a également mis en place un réseau de recherche interdisciplinaire impliquant diverses universités contribuant à la recherche sur la conservation en Afrique. Ayant pour objectif de former la prochaine génération de chercheurs en Afrique, elle supervise des étudiants diplômés de l’Université de Brazzaville, de jeunes primatologues qui bénéficient de la richesse de l’expertise fournie par les membres du réseau de recherche SPAC. Ngaga est devenu l’une des plus importantes destinations de recherche sur les primates en Afrique, où les scientifiques peuvent tester de nouveaux produits de recherche destinés au tourisme et à la conservation.
Kamba a pour objectif principal de permettre des interactions bénéfiques avec le Bassin du Congo, un écosystème dont la survie est menacée par l’exploitation forestière, l’exploitation minière, le braconnage et d’autres activités humaines. La forêt tropicale absorbe le carbone de l’atmosphère et joue donc un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Nous travaillons en étroite collaboration avec le Ministère de l’Économie Forestière du Congo, la Wildlife Conservation Society (qui gère le parc national de Nouabalé-Ndoki) et African Parks (qui gère le parc national d’Odzala-Kokoua) pour soutenir les initiatives de lutte contre le braconnage, la recherche et la formation, ainsi que la sensibilisation et l’autonomisation des communautés. En veillant à ce que les populations locales s’investissent dans la préservation de leurs ressources naturelles, nous protégeons la forêt tropicale contre des forces potentiellement plus destructrices.
L’eau ne manque pas dans le Bassin du Congo ! Cela nous permet de nous approvisionner en eau de manière durable sur place pour l’utiliser dans les lodges. Les eaux usées sont récupérées, traitées et testées selon les normes internationales avant d’être réintroduites dans l’environnement naturel. Nous n’utilisons que des produits écologiques ou biodégradables pour le bois, les peintures et les produits d’entretien. Nos plans de gestion intégrée des déchets comprennent le compostage de tous les déchets alimentaires et biodégradables et le stockage des matières recyclables (verre, métaux, plastiques) jusqu’à ce qu’elles puissent être transportées en toute sécurité à Pointe-Noire pour y être traitées.
Nous avons transformé le défi de s’approvisionner localement dans une région isolée en une opportunité d’avoir un impact significatif. Nous privilégions deux axes essentiels : l’achat de matériaux de construction, de meubles et d’accessoires produits localement, et l’approvisionnement en produits frais de qualité auprès de producteurs et de fournisseurs de la région. Ces deux initiatives contribuent également à atténuer notre empreinte carbone en réduisant la quantité de marchandises transportées par avion. Nos chefs aiment intégrer des fruits et légumes locaux dans leurs menus : le safou, un fruit riche en acides gras qui a un peu le goût de l’avocat avec une pointe de citron vert, ainsi que la noix de coco, le manioc, le fruit du palmier, les noix, le gombo, et le gingembre sauvage, qui est délicieux dans les cocktails !
L’organisation caritative partenaire de Kamba, Sabine Plattner African Charities (SPAC), mène des initiatives de développement communautaire dans les régions où nous opérons depuis 2013. Les efforts de SPAC se concentrent sur l’éducation, le développement de la petite enfance et l’autonomisation des personnes afin qu’elles agissent de manière durable et indépendante pour créer un avenir dans leur forêt tropicale. SPAC a construit et gère un certain nombre de centres de développement de la petite enfance dans les communautés du nord du Congo : deux centres principaux à Mbomo et Bomassa ainsi que cinq centres satellites dans les villages limitrophes d’Odzala-Kokoua. Nos jardins d’enfants, qui accueillent les enfants de trois à six ans, mettent l’accent sur des leçons fortement imprégnées de messages sur la conservation et adaptées à la vie dans la région. Les enseignants adoptent une méthodologie d’apprentissage actif qui privilégie la participation des enfants et leur permet d’expérimenter leurs propres capacités créatives.
Le programme extrascolaire destiné aux jeunes comprend des activités telles que le sport, le théâtre, la danse, les jeux et l’accompagnement scolaire, ainsi qu’une “formation aux compétences de la vie quotidienne” portant sur la santé, l’hygiène et la nutrition. L’objectif est d’aider les enfants à devenir des adultes actifs, engagés et indépendants. Nous pensons qu’il est important que les filles, tout comme les garçons, participent à ces activités. De plus, en choisissant certains parents et adultes comme des modèles pour la communauté, nous pouvons nous assurer que d’autres familles ont accès au développement social, émotionnel, physique et intellectuel.
Le concept d’écotourisme consiste à fournir aux visiteurs un accès éthique et durable aux ressources naturelles tout en adoptant un mode de fonctionnement à faible impact, respectueux de l’environnement et axé sur les besoins locaux. En plus des initiatives décrites ailleurs sur cette page, cela se traduit à Kamba par quelques principes clés. Limiter notre capacité à un petit nombre d’hôtes nous aide à réduire notre empreinte tout en créant une expérience intime et complète de la forêt tropicale. Offrir des emplois durables et une formation professionnelle aux résidents locaux garantit leur participation à la protection de l’écosystème (un effort soutenu par les programmes d’éducation primaire de SPAC). Enfin, en générant des avantages économiques et des opportunités pour nos employés, nos fournisseurs, nos partenaires et les communautés environnantes, nous contribuons à diversifier l’économie congolaise de manière durable.
L’expérience vécue à Kamba met en valeur l’héritage culturel local. Nous comptons de plus en plus de membres de notre équipe qui ont grandi dans la région et qui transmettent des histoires sacrées et des connaissances ancestrales à nos hôtes. Nos guides intègrent les traditions locales – les plantes utilisées à des fins médicinales, la signification mythique de certains animaux – dans leurs récits et explications. Les repas sont préparés avec des ingrédients et des méthodes locaux, et la décoration intérieure reprend des motifs et des matériaux propres au Congo.
La culture interne est également essentielle. Ce sont les membres de notre personnel et leurs familles qui donnent vie à Kamba. Nous recrutons et formons des professionnels investis, accueillants, passionnés, attentifs aux attentes de nos hôtes, et qui aiment vivre et travailler dans cette incroyable nature sauvage qu’est le Bassin du Congo. Le recrutement local, le développement de l’esprit d’équipe, la formation professionnelle et la planification de carrière personnelle sont autant d’éléments qui contribuent à l’impact positif que nous exerçons sur notre personnel.